Loading
healthy vegan article la petite okara

Le « healthy » : un comportement sain qui fait du mal

N.B : J’écris de façon inclusive, ça peut surprendre dans un premier temps mais on s’y habitue à la lecture (plus d’informations dans cet article de l’écho des sorcières).

Mon histoire alimentaire

Comme vous le savez peut-être je suis végane (antispéciste et abolitionniste) depuis mi 2014. Avant cela, je ne mangeais plus de viande mais je continuais à manger du poisson. Je n’avais pas pris conscience du problème éthique que cela posait. J’ai été pescétarienne pendant deux ans, de la terminale jusqu’à la dernière année de mon BTS.

Mes études supérieures me procuraient un stress important, c’est pourquoi je me suis réfugiée dans la nourriture. J’ai pris du poids et je me suis longtemps maintenue à celui-ci. Je n’ai, cependant, pas vu ma prise de poids d’un très bon œil et rapidement le sentiment de culpabilité s’est installé et me poussait à manger de manière compulsive. Je souffrais d’hyperphagie.

En devenant végane, j’ai commencé à suivre des blogueur.se.s/youtubeur.se.s. Chacun.e y allait de son petit conseil nutritionnel. J’ai rapidement intégré que si je voulais mincir il fallait que je supprime le sucre raffiné, le gras, idéalement le gluten tout en privilégiant les fruits et légumes crus. Je n’y arrivais pas et je culpabilisais de ne pas manger assez sainement.  A côté de cela, je gardais en tête les classiques « il faut manger un petit déjeuner » et « il ne faut pas grignoter ».  Je n’écoutais pas ma faim, ni ma satiété et au final j’en oubliais mon plaisir gustatif. Ce qui engendrait une grande frustration et me poussait à manger des aliments unhealthy une heure après le repas. Seules les règles alimentaires dictaient mes repas. J’avais toujours l’impression d’être au régime tout en mangeant plus que mes besoins.

Un jour, j’ai eu connaissance du livre Maigrir sans régime de Jean-Philippe Zermati. Chose étrange, je ne le connaissais pas. Alors qu’on entend sans cesse parler des régimes hyperprotéinés ou restrictifs, cette méthode anti-régime m’était méconnue. J’ai commencé à le lire et j’ai appris beaucoup de choses sur mon comportement alimentaire. J’ai effectué très sérieusement les exercices conseillés et j’ai rapidement changé de vision sur l’alimentation. Je place aujourd’hui le plaisir au centre de mes repas et j’oublie les conseils nutritionnels. Toujours manger un petit déjeuner ? Et si je n’ai pas faim, pourquoi est-ce que je me forcerais. Eviter le gras ? Des légumes sans sauce, sans jus ce n’est pas très appétissant pour moi. Et pour les personnes qui seraient intéressées, j’ai effectivement perdu du poids. Un poids que je n’avais pas atteint depuis trois ans. Je ne sais pas si c’est mon poids d’équilibre ou si je vais perdre encore un peu mais je m’en fiche. Le plus important pour moi c’est que je sois libérée de la restriction cognitive.

Les diktats du healthy

Je le sais pourtant que le mode de vie healthy n’est pas un régime et englobe un tout. La définition semble même inoffensive car elle se résumerait dans un : prendre soin de soi. Prendre soin de son corps en faisant du sport et le recharger avec de bons aliments, les plus bruts possibles et les moins transformés semble être une bonne philosophie de vie. Si cette façon de vivre convient à de nombreuses personnes, c’est génial. Le seul problème pour moi c’est tout ce qui gravite autour.

Prenons l’exemple des photos avant/après diffusées sur les réseaux sociaux. Et si je vous disais que mon corps ressemble plus à la photo avant. Pensez-vous que cela n’aura aucun incident sur mon comportement alimentaire ? Est-ce que ça ne me donnera pas envie de me priver un peu pour ressembler à la photo après ? Quand je lis les commentaires « wouahou tu viens de loin ! », je ne peux que détester mon corps et me reprocher de n’avoir aucune volonté pour le changer. Et je ne parle pas de la grossophobie gênante qui rapproche des photos de personnes à corpulences différentes en montrant une personne obèse manger au fast-food et une personne mince manger healthy. Juste, non.

Tout est une question de volonté, nous dit-on. Les médias nous font croire qu’au lieu de nous lamenter sur notre physique nous n’avons qu’à le modifier en changeant d’alimentation et en nous bougeant un peu. Mais le problème c’est que la volonté n’a rien à faire là-dedans. J’avais une forte volonté en me restreignant et le contrôle de tout mène finalement à la compulsion. Si je commençais à manger des gnocchis alors autant en manger beaucoup car le lendemain était un jour de privation. C’est ainsi que je réagissais plusieurs fois dans la semaine. Pensez-vous vraiment que les personnes qui luttent contre leurs kilos dits superflus n’ont pas de volonté en se restreignant constamment, en préférant commander une pauvre salade dans un restaurant au lieu d’un superbe burger, en comptant les calories, etc. ?

Ce qui est étonnant c’est que tout se cache derrière le hashtag healthy. Une généreuse assiette de pancake serait healthy, 1 kilos de pommes de terre cuites sans matières grasses et un grand verre de smoothie le seraient aussi. Cela voudrait-il dire que l’on peut s’en gaver car finalement tous ces aliments font maigrir ? On retombe dans le schéma aliments autorisés vs aliments interdits. Et inconsciemment on aura l’impression que ces aliments peuvent être mangés à volonté car finalement les personnes qui mangent ça sur instagram sont super sveltes. Et après coup tu ne comprends pas pourquoi tu n’arrives pas à mincir car tu manges comme elles, tu fais du footing aussi mais tu pèses toujours le même poids. Peut-être parce que manger trop d’aliments sains peut aussi faire grossir (500 calories de brocolis auront le même impact sur le poids que 500 calories de chocolat) mais on continue à diaboliser le gras et la junk food.

Comment ne pas être influencé.e par ces images ?

Je suis aujourd’hui très méfiante vis-à-vis des images auxquelles je suis confrontée à longueur de journée. Si je like une jolie assiette qui comporte le hashtag healthy, c’est seulement parce qu’elle me donne envie. D’ailleurs s’il m’arrive de manger de façon healthy, c’est uniquement en raison du goût. J’aime les aliments bruts et la cuisine maison. Je ne fuis pas les produits industriels parce qu’ils pourraient me faire grossir mais simplement parce que c’est toujours moins bon que la version maison.

Le meilleur moyen pour ne pas être influencé.e par des images c’est de s’y exposer le moins possible. Alors, je fuis les conseils nutritionnels en règle générale. En devenant végane, on m’a tellement répété que j’allais être carencée, qu’il fallait que je mange telle quantité d’amandes pour ne pas manquer de calcium que je finissais par composer mes plats selon les forces nutritives de chaque aliment. Je m’étais éloignée de l’insouciance de l’enfance, quand tu manges ce que tu aimes sans penser à tes apports en fer. Dorénavant, je mange d’une manière générale quand j’ai faim et non pas avant d’avoir faim comme j’ai pu le lire sur un blog autoproclamé healthy. Je me suis lassée des discours qui dévalorisent le gras et survalorisent les glucides. Je continue à manger du gluten car je ne suis pas intolérante à celui-ci et que m’en priver engendrerait une grande frustration. Peu importe si gluten veut dire glue et se colle sur mes intestins.

Si j’avais une faveur à demander à la blogosphère végane, ce serait d’arrêter de donner des conseils nutritionnels. Arrêtons de pousser les véganes à supprimer encore d’autres aliments que ceux qui ne sont pas végétaliens. Je scrute déjà assez les étiquettes pour manger éthique, pas besoin de me faire en plus renoncer au sucre, au soja, etc. Le seul conseil à garder en tête en étant végéta*ien s’est de se complémenter en vitamine B12, c’est une information primordiale. Ah et aussi, arrêtons avec la grossophobie en montrant des omnivores obèses et des véganes sveltes, en plus d’être mensonger, c’est très offensant. Je sais bien que certain.e.s veulent convaincre des omnivores à devenir végé en montrant leur ventre plat, leurs assiettes colorées et saines, leur peau sans acné et j’en passe mais l’aspect éthique est suffisant. Au final, on parle peu des principaux concernés et on retombe dans une vision anthropocentrique où l’argument du ventre plat serait équivalent à l’argument antispéciste.

18 comments

  1. Yeah! Longue vie à ton blog! Je vais suivre ton projet avec attention, ça sera dans quel coin ton gîte ?
    Pour réagir à ton article, je m’y reconnais pas mal, parce que je fais partie de ces véganes bien portants, et surtout, parce que comme toi, j’ai découvert Zermati! Alors, je sens que j’ai du chemin à faire dans le zermatage, mais heureusement, le discours healthy ne m’a jamais influencé, et je n’ai jamais été dans les aliments permis vs interdits. c’est au moins ça, mais malgré tout la route est longue dans l’écoute de ses sensations alimentaires…
    Je trouve très juste ce que tu rappelles : la raison d’être végane, c’est les animaux. Le reste, c’est du bonus!

    1. Héhé merci pour ton commentaire :). Notre gîte sera à l’Est de Roanne plus proche du massif du Beaujolais (on est à deux pas des bois). Le coin est très joli, si tu aimes les ballades dans la nature ou même la randonnée tu ne seras pas déçue. On est parties de la ville s’installer ici et chaque jour on mesure la chance que l’on a.
      Super pour Zermati, la seule chose qui m’a gêné dans le bouquin c’est qu’il critique l’alimentation végétalienne :/, il a besoin de se documenter sur ce point. Car personnellement je ne me prive pas en mangeant végétalien, les produits animaux ne m’attirent plus du tout.
      Je te souhaite beaucoup de courage pour le chemin qu’il te reste à parcourir et si tu as besoin d’en parler n’hésite pas ! 🙂

      1. Merci 🙂
        Pour Zermati, je ne me souviens plus ce qu’il dit du végétalisme dans son bouquin, je l’ai lu il y a trop longtemps, mais il y a un aspect quand même (je ne sais pas si c’est l’angle qu’il utilise), c’est que pour certain.e.s le végétalisme peut-être le synonyme de privation alimentaire et d’une certaine orthorexie (et hop, on reviens sur le healthy dis donc 😉 )

        1. Il dit qu’on sera forcément carencé.e en calcium, fer et protéines contrairement aux végétarien.ne.s. Par contre oui c’est vrai que le végétalisme peut mener à la compulsion si une personne se prive d’un aliment végétalien alors qu’elle en a très envie. Pour l’orthorexie, il y a cette vidéo de Candice, une youtubeuse https://www.youtube.com/watch?v=EZ-6pbYHPGo qui revient sur son expérience sur le frugivorisme et parle clairement du fait qu’elle était tombée dans l’orthorexie et qu’elle avait développé une cirrhose du foie en mangeant le plus healthy possible. Ce qui est assez fou quand on y pense :o.

  2. Ah mais Yes!! que c’est bon de te lire, vraiment chouette 🙂
    Tu connais mon point de vue sur le sujet , pour en avoir parlé plusieurs fois, idem que toi = je ne suis plus aucun conseil diététique lol. De la confort food qd j’ai besoin, de la monodiète qd j’ai envie, du cuit, du cru…tant qu’il n’y a pas de souffrance dans mon assiette, c’est OK pour moi !!! 😉
    C’est un sujet vraiment « lourd » si je puis dire ^^ , justement parce qu’il fait déjà couler bcp d’encre, sans doute bcp de mal aussi. C’est bien d’en parler… 😉
    Je pense que de toute façon, tant qu’on n’a pas expérimenté certaines choses sur soi, on pourra lire 18 000 tonnes de bouquins et ne pas avancer d’un iota. Quite à faire des « erreurs » ou ajuster au fur et à mesure, rien ne vaut l’expérience -dit la vieille branche ^^-. Ou plutôt la CONSCIENCE. Et la conscience du plaisir n’est pas mal non plus…
    Au plaisir de te lire chère Marion 🙂

    1. Merci lolo pour ton commentaire, ça me fait très plaisir :). Oui c’est clair que c’est un sujet un peu risqué. Quand je l’ai mis en ligne je stressais et je me disais que j’allais avoir la foudre du healthy qui allait s’abattre sur moi ^^. Mais non, pour le moment je n’ai eu que des retours positifs. Beaucoup de personnes s’y sont reconnues (quelque part malheureusement car les TCA touchent pas mal de monde). Oui c’est vrai qu’il faut expérimenter et vraiment le plaisir de manger c’est primordial ;).

  3. Hé coucou ! 🙂

    Très chouette article avec lequel je suis tout à fait d’accord, je suis d’ailleurs toujours un peu gêné.e quand des recettes sont appelées « régressives », « décadentes » ou que c’est légendé « pas tous les jours hein ! ». C’est dommage parce que je trouve le côté informatif du healthy intéressant, j’aime bien savoir que tel aliment contient tels nutriments, qu’il interagit avec tel autre ingrédient, etc. Mais je n’aime pas trop qu’une recette me dise plus ou moins explicitement quelle place ça doit avoir dans ma vie et si c’est « raisonnable » ou non d’en manger une certaine quantité.

    Bref je big up ton article ! :p

    1. Oh Lumi :). Trop chouette de voir que mon article te plait. C’est clair pour les légendes ça met mal à l’aise tu entames tout de suite ton plat dans un état de culpabilité en te disant que ce n’est pas raisonnable __’.

  4. Salut !
    Je reste mitigée face à ton article…
    Je suis tout à fait d’accord sur le fait qu’il ne faut pas prôner un corps de brindille et qu’il n’y a aucun intérêt à faire culpabiliser un corps qui a des formes et des rondeurs. Ainsi je ne suis pas pour les photos « avant/après » qui valorisent trop une maigreur physique, mais plus pour un « avant/après » en terme de regain de vitalité, gain d’énergie. Je trouve également très important (voir primordial) de se faire plaisir lorsqu’on mange.
    Cependant, j’ai l’impression que tu ne fais pas de tri dans les sources de tes informations. En effet, « healthy » n’est qu’une étiquette que n’importe qui peut se coller. L’important est de savoir si cette dénomination est fondée, démontrée par des études scientifiques (indépendantes bien sûr). Ainsi tu te rendras compte que le gras ne fait pas grossir (si non mangé en excès) mais que les sucres, donc les féculents, si. Ainsi des pommes des terres sans graisses ne peuvent être considérées bonnes pour la santé si tu es dans l’optique de maigrir. Ensuite, non, 500 calories de brocolis n’auront pas le même impact sur ta silhouette que 500 calories de chocolat car ils ne sont pas métabolisés de la même façon. Donc oui, une personne qui en a la volonté peut perdre des kilos en trop si elle s’informe et n’influe pas sur la quantité de sa nourriture mais sur sa qualité. Cela ne veut pas dire qu’il FAUT à tous prix perdre du poids, c’est une décision personnelle.
    Enfin, je trouve dommage que tu reproche aux véganes de vouloir donner des conseils nutritionnels : déjà ce n’est pas exclusif aux véganes, puis ce ne sont que des conseils, ce n’est pas parce qu’ils ne t’intéressent pas que c’est le cas de tout le monde. Si ils sont renseignés et ont une validité scientifique, ces conseils peuvent être très instructifs.
    Puis personnellement, je ne suis pas végane par éthique (ou pas uniquement), donc il est dommage de vouloir mettre en avant une seule manière d’être végane, à chacun de le vivre à sa manière.
    Sinon bon article tout de même, il est bon de remettre en cause le « healthy » qui est maintenant une mode, et je t’encourage à continuer dans ton projet gîte qui me semble intéressant ! 😉

    1. Hello,

      Je parle du « healthy » en tant que mode dans cet article, du coup, l’aspect scientifique n’a pas été évoqué, c’est vrai. Ça m’étonne quand tu dis que les féculents font grossir car aucun aliment ne fait grossir si on le mange en ayant faim et en s’arrêtant au bon moment. J’entends justement tout et son contraire, d’un côté il y a le régime paléo (riche en lipides, faible en glucides) et de l’autre les personnes qui favorisent les glucides (féculents, fruits). Mais pour moi l’important c’est que chacun.e y trouve son compte en y prenant du plaisir. C’est ce que je dis d’ailleurs, si certaines personnes qui pratiquent le mode de vie « healthy » en s’y sentant bien là dedans, il n’y a aucun souci.

      C’est pourquoi j’ai souhaité fuir ces discours pour arrêter de sombrer dans les TCA. Si je reproche à certain.e.s véganes de donner des conseils nutritionnels, c’est tout simplement parce que ça m’a fait du mal (et à d’autres personnes aussi d’après les retours que j’ai eu).
      A un moment je pensais trop à la « qualité » nutritionnelle de mon assiette parce que j’étais dans la restriction cognitive à cause de tous les conseils donnés par ci par là qui, même s’ils te semblent inoffensifs, peuvent ne pas tomber dans l’oreille d’un.e sourd.e et alimentent la culpabilité et donc les crises.
      Je n’ai jamais dit que c’était exclusif aux véganes mais il faut avouer que beaucoup moins d’omnis pointent du doigt le sucre raffiné, le gluten, le soja et j’en passe.
      J’espère avoir apporté les réponses nécessaires :).

  5. Bravo ! Je vais suivre ce blog avec grand intérêt ! Très intéressant pour le gîte il faudra faire de la pub !! Un tel projet est vivement encouragé 😉 quel bonheur de prendre quelques jours et d’avoir des produits cosmétiques vegan, des plats vegans sans avoir à demander, se priver (car parfois au restaurant c’est pas évident, tu te retrouves juste avec une salade ou une assiette de frites alors que tu as envie de pâtes crème de soja aux champignons par exemple ou que tu rêves d’un moelleux au chocolat sans le prendre parce que tu sais qu’il contient des œufs et donc si tu es avec des amis à ce moment là ils sont persuadés que tu te frustres constamment alors que c’est l’orgie de nourriture à la maison vive les crêpes vegan ^^)
    Alors moi je suis vegan depuis 6 mois et mon copain aussi et on est toujours attiré par certains produits animaux (le fromage en fait), on n’en mange plus bien sûr mais c’était une addiction chez nous on se faisait des repas complets avec, on recherchait toujours les meilleurs et quand j’avais un coup de déprime je pouvais m’envoyer un camembert entier ou me faire des toasts de chèvre chaud. Honnement les souvenirs nous donnent envie mais le cœur et la tête disent non : non à la cruauté et à l’exploitation (nous sommes vegans abolitionnistes et antispéciste sont également). Ca nous fait culpabiliser de ressentir l’envie alors que par exemple la vision de la chair animale nous fait nous sentir mal. Le rapport à la nourriture s’explique aussi par les émotions.
    Heureusement qu’il existe des aliments végétaliens super gras qui viennent combler des fringales (je pense aux chips par exemple ^^), entièrement d’accord avec le fait que tant que c’est végétalien on peut manger n’importe quoi 😉
    Sinon j’avais suivi un autre article avec un très grand intérêt c’est celui des cosmétiques qui se disent cruelty free/vegan et qui ne le sont pas. Pour couleur caramel je m’en doutais et j’ai du maquillage de cette marque acheté avant d’être vegan. Pour avril je ne savais pas je pensais qu’ils avaient obtenu le label.
    Un grand merci et bravo !!

    1. Olala merci Marion (jumelle de prénom ;)) pour cet adorable commentaire. Désolée de ne pas avoir répondu plus tôt, j’étais plus active sur Instagram que sur le blog ces derniers jours :).
      C’est vraiment le sentiment que j’aimerais créer chez nos hôtes, des vacances véganes facilitées où on ne se pose pas de questions sur ce qu’on va manger, ni utiliser comme produits.
      C’est exactement ça au restaurant ! D’ailleurs je crois que beaucoup de véganes finissent par les fuir (surtout quand on n’habite pas Paris et qu’on regarde avec envie les plats du Gentle Gourmet ;)).
      Rassure toi pour le fromage, beaucoup de véganes étaient accros, ça fini par passer et franchement si tu « craques » un jour, ne culpabilise pas, ça entraînera un cycle vicieux :/. Pour avoir des amies véganes qui ont déjà remangé du fromage quelques fois, elles étaient plus déçues au final, trouvaient le goût fort et ont fini par ne plus en avoir très envie. Comme je le disais dans mon article sur violife, c’est dur de rompre avec les souvenirs culinaires. Ça me motive à tester d’autres fromages véganes très bons pour vous en parler et vous faire oublier les fromages animaux :).
      Ahah je suis pareille avec les chips :).
      Pour Avril Beauté, je vais même rajouter un point dans l’article c’est que la marque propose des eye liners, mascara, khol avec de la cire d’abeille. Donc en plus des tests, les ingrédients ne sont pas clean et ça ce n’est pas cool :/.
      Merci à toi !

  6. Salut!
    J’arrive après la bataille, je viens de découvrir ton blog par l’intermédiaire du blog echosverts. Je trouve cet article super et encore très d’actualité!!
    C’est du beau boulot, merci de partager ça.
    Bonne continuation 🙂

  7. Bon, pour tout dire, je cherchais une recette de « brocolis » et je suis arrivée sur cet article . Que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ! C’est absolument terrible de se rendre compte qu’on a intériorisé la grossophobie à ce point : j’ai mon petit ventre de trentenaire qui parfois me complexe, alors que je ne me suis jamais sentie aussi bien dans mon corps (et dans ma tête) que depuis que je ne mange plus de POA, et plus récemment, que je fais régulièrement du « sport » (je le mets entre guillemets, car c’est une pratique très amateur, mais je suis régulière et c’est l’essentiel). Donc, depuis que j’ai remplacé la viande par le tofu, j’ai pris un peu de poids et mes seins n’ont pas grossi (ce qui était, avouons-le, bien évidemment ma motivation première !!! *joke*). Donc vraiment dire que 1, manger VGL est un « regime » c’est archi-faux comme tu le dis si bien, 2, le tofu et ses oestrogènes font pousser les seins aussi. Halte à la pub mensongère, au #healthy culpabilisant et irréaliste, et vive le tofu et la santé mentale, qui passe par une assiette appétissante et colorée (en tout cas, dans mon cas) !

Laisser un commentaire